Un homme nettoie les débris d’un bâtiment endommagé après une attaque dans la ville de Kharkiv, le 3 novembre 2022.
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Guerre en Ukraine : près de 4,5 millions d’Ukrainiens privés d’électricité en raison des bombardements russes, selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien a déclaré qu’il ne participera pas au sommet du G20, prévu pour la mi-novembre en Indonésie, si Vladimir Poutine y prend part. Le président russe, invité par le dirigeant indonésien, Joko Widodo, n’a pas encore dit s’il s’y rendrait physiquement.

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Le 04/11 à 06:30

Ce direct est terminé

Notre nouveau live sur la guerre en Ukraine est accessible ici.

Le 03/11 à 23:21

L’AIEA conclut à l’absence de « bombe sale » en Ukraine, déclare Volodymyr Zelensky

La conclusion « évidente » de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est l’absence de tous préparatifs d’une « bombe sale » en Ukraine, a déclaré, ce jeudi soir, le président ukrainien Voldymyr Zelensky.

« Nous avons donné toute liberté d’action » à la mission d’inspection de l’AIEA qui a pu visiter « toutes les installations que les représentants russes ont mentionnées lorsqu’ils ont raconté leurs fantasmes sur la soi-disant “bombe sale” », a-t-il lancé dans son adresse quotidienne. Après la conclusion de l’agence onusienne, « nous avons des preuves claires et irréfutables que personne en Ukraine n’a créé ou n’est en train de fabriquer des “bombes sales” », explique M. Zelensky.

Moscou avait accusé, le dimanche 23 octobre, l’Ukraine de se préparer à utiliser une « bombe sale » sur son propre territoire. Ces allégations avaient été aussitôt rejetées par Kiev et récusées à leur tour lundi par Paris, Londres et Washington, qui disaient craindre « un prétexte » de la Russie pour justifier « une escalade » du conflit.

Le général Dominique Trinquand, expert militaire en géostratégie et ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU (2006-2008) avait expliqué qu’une telle bombe « se fabrique à base d’explosifs conventionnels auxquels sont ajoutés des composants radioactifs. Le but est que l’explosion de l’engin permette de disséminer ces déchets nucléaires dans la zone attaquée, afin de la contaminer ».

Lire aussi : Accusations de « bombe sale » : « Moscou tente de masquer la défaite majeure que son armée essuie dans le sud de l’Ukraine »

Le 03/11 à 22:22

Près de 4,5 millions d’Ukrainiens privés d’électricité en raison des frappes russes, selon Volodymyr Zelensky

Près de 4,5 millions d’Ukrainiens étaient plongés dans le noir, jeudi soir, à la suite des récentes frappes russes contre des installations énergétiques du pays, a déclaré le président ukrainien. Sont concernées la capitale, Kiev, et dix autres régions à travers le pays, a souligné le dirigeant dans son adresse du soir. Les Russes « ne peuvent pas vaincre l’Ukraine sur le champ de bataille, c’est pourquoi ils essaient de briser notre peuple » en se livrant à la « terreur énergétique », a également clamé M. Zelensky.

Le 03/11 à 21:19

Il est « inacceptable » que l’Iran fournisse des drones à Moscou, dit l’OTAN

La fourniture de drones et celle éventuelle de missiles balistiques par l’Iran à la Russie sont « inacceptables », a déclaré jeudi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Kiev et les Occidentaux accusent Téhéran de fournir des drones de combat à Moscou, ce que les deux pays nient. « Aucun pays ne devrait fournir un soutien à Moscou dans cette guerre illégitime », a insisté M. Stoltenberg lors d’une conférence de presse à Istanbul.

Selon Kiev, 400 drones iraniens ont d’ores et déjà été utilisés pour frapper des installations civiles en Ukraine, et Moscou en a commandé environ 2 000. M. Stoltenberg a ajouté que le président russe, Vladimir Poutine, était mis en échec en Ukraine « mais répondait avec plus de brutalité ». Il a en outre accusé la Russie de « priver cruellement et délibérément les Ukrainiens de chauffage, d’eau et d’électricité au seuil de l’hiver ».

Le 03/11 à 20:52

Kiev dénonce des « expulsions » de populations civiles en masse

L’Ukraine « condamne fermement » les « expulsions » d’habitants des régions de Zaporijia et de Kherson, où la Russie procède à des « déplacements de masse forcés », a affirmé aujourd’hui le ministère des affaires étrangères ukrainien.

« L’administration d’occupation russe a commencé des déplacements de masse forcés d’habitants » de la région de Kherson, plus particulièrement de Skadovsk et Kakhovka, vers la Crimée ou vers la Russie, a poursuivi le ministère dans un communiqué.

« La déportation des résidents dans le Sud temporairement occupé est accompagnée de pillages par les occupants russes », touchant à la fois les infrastructures, les institutions industrielles, culturelles, éducatives et médicales, tout comme les habitations, a déclaré le ministère, qui dénonce des violations de la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre selon le ministère des affaires étrangères ukrainien, qui « appelle » la communauté internationale à « condamner » la Russie à son tour et réclame de nouvelles sanctions à l’égard du pays.

Le 03/11 à 19:53

Les membres du G7 promettent plus d’aide à l’Ukraine à l’approche de l’hiver

« Nous ne permettrons pas que la brutalité de cette guerre conduise à la mort en masse de personnes âgées et d’enfants, jeunes ou familles dans les mois d’hiver à venir », a assuré la ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, à l’ouverture d’une réunion du G7 à Münster, dans l’ouest de l’Allemagne.

De nombreuses villes ukrainiennes, dont la capitale, Kiev, subissent ces dernières semaines des bombardements qui ciblent particulièrement les équipements civils, provoquant des coupures d’eau et d’électricité. Face à l’intensification des frappes russes sur les équipements civils, le G7, qui se réunit jusqu’à vendredi, va coordonner son aide pour livrer « pompes à eau, appareils de chauffage, conteneurs d’habitation et sanitaires, lits, couvertures, tentes », a déclaré Mme Baerbock, dont le pays assure jusqu’à la fin de l’année la présidence du groupe de sept pays.

Européens et Américains fournissent déjà une aide économique et militaire importante à Kiev depuis le début de l’offensive russe, le 24 février. Une autre réunion internationale de soutien à l’Ukraine se déroulera le 13 décembre à Paris, a rappelé la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna.

Le 03/11 à 19:38 L’essentiel

L’Ukraine ne participera pas au G20 si Vladimir Poutine y prend part, annonce Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien a affirmé aujourd’hui que l’Ukraine ne participerait pas au sommet du G20 prévu mi-novembre en Indonésie si le président russe y prend part. Vladimir Poutine, invité par le président indonésien, Joko Widodo, n’a pas encore dit s’il se rendrait physiquement ou non au sommet prévu à Bali. « Voyons voir, il reste quelques jours », a poursuivi M. Zelensky lors d’une conférence de presse conjointe à Kiev avec son homologue grecque, Katerina Sakellaropoulou. Le président ukrainien a également été invité au sommet international par l’Indonésie, même si l’Ukraine n’est pas membre du G20.

Djakarta a, de son côté, été soumis à des pressions occidentales pour exclure M. Poutine de l’événement après avoir annoncé en avril qu’il était invité, mais a, à ce stade, conservé une attitude de neutralité concernant le conflit en Ukraine. La semaine dernière, le président américain, Joe Biden, avait déclaré n’avoir « aucune intention » de conduire lors de ce sommet un entretien bilatéral avec M. Poutine.

Le 03/11 à 19:26

L’ONU optimiste quant aux exportations d’engrais russes

Les négociations pour débloquer les exportations d’engrais russes ont fait « d’importants pas en avant », a déclaré aujourd’hui Rebeca Grynspan, haute responsable des Nations unies (ONU) impliquée dans les négociations, reconnaissant néanmoins « qu’il restait du chemin à parcourir » avant de lever tous les obstacles.

L’accord sur les engrais a été conclu en même temps que celui signé entre la Russie et l’Ukraine en guerre, sous l’égide des Nations unies et de la Turquie, qui a permis de reprendre les exportations de céréales ukrainiennes. L’accord sur les céréales arrive à expiration le 19 novembre mais Mme Grynspan a exprimé son « espoir » qu’il sera prolongé.

Le 03/11 à 17:41 Vos questions
Bonjour, Les six réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijia sont-ils tous à l'arrêt ?
Marcel Marcelin

Bonjour Marcel,

Effectivement, les six réacteurs de la centrale Zaporijia sont actuellement à l’arrêt. Néanmoins, la centrale doit toujours être alimentée en électricité pour permettre le fonctionnement de ses systèmes de refroidissement et de sécurité.

Le 03/11 à 16:32

Les forces russes vont « probablement » se retirer de Kherson, selon un responsable prorusse

Les forces russes vont « probablement » se retirer de Kherson et quitter la rive occidentale du Dniepr, a annoncé aujourd’hui Kirill Stremooussov, chef adjoint de l’administration d’occupation russe dans une interview à Soloviov Live, une chaîne Telegram prorusse. « Nos unités, nos soldats vont très probablement rejoindre la rive orientale », a-t-il poursuivi, recommandant aux populations sur place de quitter la ville « le plus rapidement possible ».

Alors que la pression des forces ukrainiennes sur Kherson s’est intensifiée, les rumeurs d’un retrait des forces russes ont enflé après la diffusion d’images montrant que le drapeau russe ne flotte plus sur le principal bâtiment de l’administration régionale de la ville.

Néanmoins, l’Ukraine reste prudente. Nataliya Gumenyuk, du centre de presse de l’armée ukrainienne, estime que le retrait du drapeau russe pourrait être d’une « provocation » pour « donner l’impression que ces endroits sont abandonnés et qu’on peut y pénétrer en toute sécurité ».

Cette photo prise par le chef adjoint du conseil régional de Kherson, Yuriy Sobolevskyi, montre que le drapeau russe ne flotte plus sur ce bâtiment de l’administration régionale de la ville occupée de Kherson.

Le 03/11 à 16:17 L’essentiel

« Aucun signe d’activité nucléaire non déclarée » en Ukraine, selon l’AIEA

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé aujourd’hui n’avoir trouvé aucun signe d’activité nucléaire non déclarée sur trois sites d’Ukraine inspectés par l’agence à la demande de Kiev. L’inspection survient en réponse à des accusations de la Russie selon lesquelles l’Ukraine pourrait utiliser une « bombe sale ».

« Notre évaluation technique et scientifique des résultats pour l’instant en notre possession ne montre aucun signe d’activités ni de matériaux nucléaires non déclarés sur ces trois sites », a déclaré l’AIEA dans un communiqué.

Kiev a demandé à l’AIEA d’inspecter des instituts mentionnés par la Russie dans ses accusations, que l’Ukraine et les Occidentaux soupçonnent d’avoir forgées afin de justifier son propre recours à une « bombe sale » dans sa guerre en Ukraine.

Le 03/11 à 14:24

L’Allemagne n’est pas autorisée à transmettre du matériel de guerre suisse à l’Ukraine

La Suisse a interdit mercredi à l’Allemagne d’envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux chars de défense antiaérienne que Berlin veut livrer à Kiev, qui dit en avoir cruellement besoin.

« Il n’y a toujours pas lieu de répondre favorablement à la demande de l’Allemagne de transmettre du matériel de guerre suisse à l’Ukraine » au nom du droit de la neutralité et de la législation suisse sur le matériel de guerre, explique Guy Parmelin, le ministre de l’économie dans un courrier à la ministre de la défense allemande, Christine Lambrecht. Cette dernière souhaitait transmettre environ 12 400 munitions de 35 mm de fabrication suisse pour des chars de défense antiaérienne de type Gepard, précise Le Temps. Et le journal suisse d’expliquer qu’une telle livraison d’armes est juridiquement impossible. Les exportations vers des pays impliqués dans des conflits internes ou internationaux intensifs et de longue durée sont impérativement interdites, explique le journal.

Le 03/11 à 13:12

Navires attaqués : Moscou met en garde Londres contre des « conséquences dangereuses »

La Russie a mis en garde jeudi le Royaume-Uni contre des « conséquences dangereuses » après de récentes attaques contre sa flotte en mer Noire, dans lesquelles Londres nie toute implication malgré les accusations de Moscou. Lors d’une convocation de l’ambassadrice britannique à Moscou, les autorités russes ont signifié que « de telles actions hostiles par le Royaume-Uni risquent de mener à une escalade de la situation qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles et dangereuses », a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.

Le 03/11 à 12:35 L’essentiel

Les autorités séparatistes annoncent la libération de 107 soldats dans un échange avec Kiev

Les autorités séparatistes de l’est de l’Ukraine ont annoncé jeudi la libération de 107 soldats dans un nouvel échange avec Kiev, qui va récupérer de son côté le même nombre de prisonniers. « Aujourd’hui, nous ramenons 107 de nos combattants des geôles ukrainiennes », dont « 65 viennent des “républiques populaires” de Donetsk et Lougansk », a affirmé sur le réseau Telegram l’un des principaux dirigeants des séparatistes prorusses, Denis Pouchiline, à la tête de la « république populaire de Donetsk ».

Le 03/11 à 11:35

Transport de céréales : l’ONU confirme le retour à la normale

La délégation des Nations unies (ONU) au Centre de coordination conjointe (CCC) à Istanbul, chargé de superviser l’accord international sur les céréales ukrainiennes, a confirmé jeudi la reprise du trafic et des inspections de navire avec la délégation russe. A la mi-journée, « sept cargos transportant un total de 290 102 tonnes de céréales et produits agricoles transitent par le couloir humanitaire en vertu de l’Initiative céréalière de la mer Noire », fait savoir le CCC dans un communiqué.

Ce dernier annonce également que la délégation de Russie, qui les avait suspendues samedi, « a repris le travail et les inspections conjointes » de navires, avec les inspecteurs ukrainiens, turcs et des Nations unies. Le ministère turc de la défense avait rapporté plus tôt que six cargos chargés de céréales avaient quitté dans la matinée les ports ukrainiens après la reprise du trafic conclue la veille. Plus de 120 bâtiments attendent au large d’Istanbul de pouvoir prendre la mer, pour la grande majorité d’entre eux à destination de l’Ukraine, précise le CCC.

Chaque inspection de navire – obligatoire, selon l’accord – prend entre une à trois heures. Le trafic a été ralenti puis interrompu le long du corridor en mer Noire après que la Russie a suspendu vendredi sa participation à l’accord, accusant l’Ukraine d’avoir profité du couloir maritime pour conduire une attaque de drones visant la Crimée annexée. Après médiation de la Turquie et de l’ONU, Moscou est revenu sur sa décision mercredi, estimant avoir obtenu suffisamment de garanties de la part de Kiev.

Le 03/11 à 11:18

La Russie dit qu’elle n’a pas encore décidé si elle prolongerait l’accord céréalier

La Russie n’a pas encore décidé si elle donnerait son aval à l’extension de l’accord sur les céréales ukrainiennes, lequel expire dans un peu plus de deux semaines, a déclaré jeudi le Kremlin, qui fait savoir qu’il veut d’abord en « évaluer » l’impact.

La récente décision de la Russie de revenir dans cet accord, dont elle s’était brièvement retirée, ne « signifie pas » qu’elle voudra le prolonger au-delà du 19 novembre, sa date limite actuelle, a prévenu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Avant de décider de continuer, il sera nécessaire de procéder à une évaluation », a-t-il ajouté.

Le 03/11 à 10:11

Les soldats russes « probablement frustrés » par leur matériel

Dans son point quotidien du 3 novembre sur la situation en Ukraine, le ministère de la défense britannique considère que les soldats russes engagés sur le front sont « probablement frustrés d’être obligés de servir dans de vieux véhicules de combat d’infanterie qu’ils décrivent comme des canettes en aluminium ».

Les Britanniques évaluent par ailleurs à « 40 par jour » les pertes de véhicules blindés russes, à la mi-octobre, face aux offensives ukrainiennes. « Ces dernières semaines, la Russie a probablement eu recours à l’acquisition d’au moins 100 chars et véhicules de combat d’infanterie supplémentaires à partir des stocks biélorusses », ajoutent les analystes, rappelant les difficultés d’approvisionnement sur le terrain en « munitions d’artillerie » et « véhicules blindés ».

Le 03/11 à 08:50

Six cargos de céréales ont quitté les ports ukrainiens

Six cargos chargés de céréales ont quitté jeudi matin les ports ukrainiens après l’accord sur la reprise du trafic conclue la veille, a annoncé le ministère turc de la défense. Les bateaux vont emprunter le couloir humanitaire sécurisé en mer Noire qui a déjà permis d’exporter 9,7 millions de tonnes de céréales et autres produits agricoles depuis l’Ukraine malgré le conflit, grâce à l’accord international signé en juillet sous l’égide de la Turquie et de l’ONU, le seul conclu entre le Russie et l’Ukraine depuis le début du conflit, en février.

Selon le ministère turc de la défense cité par l’agence officielle Anadolu, 426 bateaux ont déjà suivi ce trajet sécurisé depuis le 1er août. La Russie a repris mercredi sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, affirmant avoir reçu des « garanties écrites » de la part de l’Ukraine sur la démilitarisation du couloir maritime. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et ses ministres de la défense et des affaires étrangères, dont le pays est garant de l’accord céréalier, crucial pour l’approvisionnement alimentaire mondial, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, se sont employés à lever les objections russes auprès de leurs homologues. Moscou avait suspendu sa participation à l’accord vendredi après une frappe de drone sur la région annexée de Crimée.

Le 03/11 à 07:50 Urgent

La centrale nucléaire de Zaporijia déconnectée du réseau électrique

Le groupe public Energoatom prévient sur le réseau Telegram que la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus importante d’Europe, a été déconnectée du réseau électrique mercredi. Des « bombardements russes » auraient endommagé les deux dernières lignes à haute tension reliant le site, justifie l’entreprise publique. Vingt générateurs diesel auraient pris le relais, avec une autonomie de quinze jours.

« Une fois de plus, nous appelons la communauté internationale à prendre d’urgence des mesures pour la démilitarisation [de la centrale] dès que possible, [à imposer] le retrait de tous les militaires russes du [site] et de la ville d’Enerhodar, ainsi que le retour [sous] contrôle total de l’Ukraine », réclame Energoatom. Jeudi matin, le maire d’Enerhodar, Dmytro Orlov, alerte sur les « possibilités considérablement limitées » de maintenir la centrale en « mode sûr » : « Le compte à rebours a commencé. »

Les enjeux : Zaporijia : une centrale nucléaire au cœur de la guerre

Le 03/11 à 06:16

Pour la première fois, Kiev a utilisé des drones-suicides navals contre la flotte russe en Crimée

Les maigres forces navales ukrainiennes ont fait sensation, samedi 29 octobre, en frappant leur adversaire russe dans le port de Sébastopol, en Crimée, lors d’une opération sans précédent mais aux contours encore mal connus.

Avant le lever du soleil, autour de 4 h 20, entre six et huit drones-suicides navals de surface ont attaqué des navires de la flotte de la mer Noire basés à Sébastopol. Cette attaque de saturation des défenses russes a été coordonnée avec une poignée de drones aériens, nous expliquent les journalistes du Monde Elise Vincent et Emmanuel Grynszpan dans leur article.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : pour la première fois, Kiev a utilisé des drones-suicides navals contre la flotte russe en Crimée

Le contexte

Live animé par Sabrina El Mosselli

Image de couverture : Un homme nettoie les débris d’un bâtiment endommagé après une attaque dans la ville de Kharkiv, le 3 novembre 2022. YEVHEN TITOV / AFP
  • L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé jeudi n’avoir décelé à ce stade « aucun signe d’activités nucléaires non déclarées » dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev, accusé par Moscou d’avoir effacé les preuves de préparation d’une « bombe sale ».
  • L’Ukraine ne participera pas au sommet du G20 prévu mi-novembre en Indonésie si Vladimir Poutine y prend part, a affirmé jeudi Volodymyr Zelensky. Le président russe, invité par le président indonésien, Joko Widodo, n’a pas encore dit s’il avait décidé de se rendre physiquement au sommet prévu à Bali.
  • L’exportation des céréales ukrainiennes a pu reprendre, mercredi 2 novembre, après que la Russie est revenue dans l’accord signé en juillet, a affirmé le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Moscou a déclaré avoir reçu des « garanties écrites » de la part de l’Ukraine sur la démilitarisation du couloir maritime utilisé pour leur transport. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué mercredi soir « l’importance pour le monde entier » de la reprise des exportations.
  • Moscou avait suspendu samedi sa participation à l’accord céréalier à la suite d’une attaque menée avec des drones marins contre sa flotte basée dans la rade de Sébastopol, en Crimée annexée.
  • Les Etats-Unis ont loué le rôle de la Turquie dans ce dénouement et ont demandé que l’accord, initialement signé pour quatre mois, soit reconduit.
  • Malgré les doutes sur la tenue de ses engagements par Moscou, les cours mondiaux des céréales ont aussitôt entamé un repli. Ils s’étaient envolés en début de semaine, ce qui faisait craindre l’aggravation des difficultés d’alimentation dans le monde.
  • En dépit de ces avancées, les craintes d’une frappe nucléaire russe en Ukraine se font plus pressantes. Les Etats-Unis sont « de plus en plus préoccupés par cette éventualité », a affirmé John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale. Ces propos font suite à une information du New York Times selon laquelle les généraux russes ont discuté récemment des modalités possibles de frappes nucléaires tactiques en Ukraine.
  • Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé mercredi « irresponsables » les médias occidentaux, qui « gonflent délibérément le sujet des armes nucléaires ». La veille, l’ex-président russe et actuel numéro deux du conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait pourtant une nouvelle fois brandi la menace nucléaire.
  • Sur le terrain, les affrontements se sont poursuivis mercredi avec des combats surtout dans l’Est et le bombardement de vingt-cinq localités, selon le commandement militaire ukrainien. Le gouverneur de l’oblast de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a rapporté la mort de quatre civils, mercredi.
  • Celui de Zaporijia, dans le Sud, Oleksandr Staroukh, a écrit sur Telegram que l’armée russe attaquait les environs de la ville, proche de la centrale nucléaire du même nom, sans donner de détails. Le chef de l’administration de Kryvy Rih, dans le Sud également, a, de son côté, fait état d’attaques russes au drone kamikaze.
  • L’opérateur ukrainien Ukrenergo a annoncé mercredi de nouvelles restrictions d’électricité tandis que le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a promis de déployer un millier de « points de chauffage » pour les habitants.
  • Volodymyr Zelensky a précisé que les frappes russes avaient endommagé 40 % des installations énergétiques ukrainiennes, contraignant le pays à stopper ses exportations vers l’Union européenne, où les prix de l’électricité flambent.

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Factuel. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

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